Le peintre américain (1882-1967) est en effet mis à l'honneur à La Fondation de l'Hermitage à Lausanne jusqu'au 17 octobre. Nombre de critiques d'art influents se sont depuis penchés sur son oeuvre et n'ont pu s'empêcher de la décortiquer et de l'analyser sous toutes les coutures, ne pouvant s'empêcher de gagner leur pain en extrapolant au sujet de ses toiles. L'ennui est que nombre de ces ouvrages font désormais autorité en la matière ; or d'après les termes mêmes de l'artiste : « le truc de la solitude est exagéré ». Le thème en effet a été abordé par Hopper mais de là à écrire pléthore de bouquins avec ça, il faut quand même broder un peu. La tâche est d'autant plus difficile qu'on ne peut pas prétendre pondre d'ouvrage de référence de 200 pages avec un minimum de texte en clamant juste à qui veut bien le lire qu'une œuvre est belle !! Mais le hic est qu'il y a une différence fondamentale entre proposer une interprétation personnelle des oeuvres d'un artiste (qui n'engage que le point de vue de l'auteur) et prendre cette interprétation comme étant une vérité absolue.
Bien évidemment, il est tentant pour un artiste de créer une pièce sans analyser préalablement son sens profond. On en retrouve des exemples pas uniquement en peinture mais également en musique : l'un des plus connus est le morceau I am the Walrus écrite par John Lennon. Le Beatle ayant appris qu'un professeur d'anglais analysait les paroles de morceaux des Fab Four, il décida d'en écrire une « afin de voir ce que ces connards étaient capables de trouver là dedans ». Essayez donc de trouver le sens caché de :
Soit en français : Une crème jaunâtre qui goute de l'œil d'un chien mort
Le casier a crabes de la poissonnière, la prêtresse pornographique
Garçon, tu as été un mauvaise fille tu as baissé ta culotte
Je suis le porteur d'œufs, ce sont les porteurs d'œufs, je suis le morse.
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