Stoul/Boogie Woogie Sister n°3 (détail) - Alesko/Octotrap (détail)

lundi 17 janvier 2011

Pablo et Leonard sont dans un musée, le musée brûle, qu'est ce qui reste ?




Un indice : ce n'est pas pince moi...

La question est saugrenue mais pertinente et fait l'objet d'un article du Monde. Dans l'hypothèse où un musée serait ravagé par les flammes, et qu'ils avaient la possibilité de ne sauver qu'une seule oeuvre, laquelle choisiraient les directeurs de musées et pourquoi...

Intéressantes, les réponses à cette question toute candide embarassent les pontes de la culture et des arts. Un premier (curieusement non nommé) s'étouffe : « encore une question idiote de journaliste ! ». Or, si la notion d'idiotie s'applique en effet à certaines questions du genre : « Vous êtes content(e) d'avoir gagné ?», celle-là présente le mérite de ne pas enfoncer de porte ouverte.

Parmi les interviewés, nombreux sont ceux qui refusent de croire à une telle éventualité, il est vrai, hautement improbable. Encore que, le Parlement de Bretagne n'a t-il pas brûlé il y a quelques années alors qu'il abritait 15 objets classés au titre de monuments historiques ?

Bref, ce n'est finalement qu'un chemin détourné pour demander aux responsables des institutions culturelles ou scientifique quelle est leur oeuvre préférée dans leur collection.

Voici donc les résultats :

  • Musée Grévin : joker. Il est vrai que la cire brûle mal mais fond bien.

  • Musée Carnavalet : on sauve tout, on perd rien, on fait la chaîne avec des seaux...Le directeur n'étant pas seulement calé en histoire de Paris mais aussi en langue de bois.

  • Muséum d'histoire naturelle : le Dodo de l'île Maurice (espèce disparue)

  • Musée de la Marine : l'ornement qui décorait la poupe de la Réale, un bateau du XVIIIème siècle.

  • Musée Rodin : ni le Penseur, ni le Baiser encore moins la Porte de L'Enfer mais un exemplaire original des Fleurs du Mal illustré par Rodin. Les bronzes de Rodin n'étant pas des pièces uniques, il en resterait au moins une quelque part...

Enfin le Louvre : la Jo...euh non, puisque bien qu'étant en bois, il paraît qu'elle est fireproof.

Guillaume Faroult, l'un des commissaires de l'expo L'Antiquité rêvée sauverait Le Cauchemar de Füssli (voir ci-dessus) pour laquelle il a un coup de coeur et prêtée temporairement au Louvre dans le cadre de cette exposition (jusqu'au 14 Février). Comme quoi, ce n'est pas si compliqué et en aucun cas scandaleux de manifester une préférence !!

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