Stoul/Boogie Woogie Sister n°3 (détail) - Alesko/Octotrap (détail)

jeudi 29 décembre 2011

Hommage au stagiaire inconnu (mort pour l’art)

En cette fin d’année morose et à l’heure où Urban Art Avenue vient de perdre son triple A (horreur !), nous souhaiterions rendre hommage à un individu non identifié qui pourtant essaime dans le milieu artistique : le stagiaire.

Pratique et malléable comme de la pâte à modeler Playskool, le stagiaire est rémunéré grassement, reconnu de tous et toujours respecté. A l’issue de son stage, il soit rendre compte de son expérience à l’école qui pratique sa traite et le conçoit comme monnaie d’échange sous forme de rapport. A la fin de son stage il peut également prétendre à un parachute de plomb.

Considérant naïvement qu’il s’agit d’une porte d’entrée dans le monde de l’art, le stagiaire, le plus souvent accepte espérant – toujours naïvement – que peut être éventuellement à tout hasard mais c’est pas sûr, il pourra se voir proposer un CDD de 12 mois renouvelable jusqu’à ce que mort s’ensuive, contribuant ainsi à entretenir un système rodé et approuvé.

En attendant ce jour béni des Dieux, le stagiaire a le droit de fermer sa gueule pour 30% du Smic (perso je l’ai fait pour pas un rond), en payant de sa poche la cantine réservée aux employés modèles qui eux ont su se faire une place au Royaume des Cieux en se faisant entuber mais avec le sourire (c’est là toute la différence).

Pendant que son employeur, qui par ailleurs ne le connaît pas, court les dîners mondains et se gargarise de sa réussite en se masturbant l’égo devant des idolâtres vénaux recherchant ses bonnes grâces, le stagiaire court chez Leader Price s’acheter son paquet de BN Marque Repère qui lui tiendra lieu de repas du soir.

Le stagiaire se demande s’il peut se permettre de rester au service du notable arrogant qui regarde serveurs, femmes de chambres, et vendeurs de fringues comme des untermensch sans avoir à se prostituer ou à quémander de l’argent à ses parents.

Toi oui toi, qui t’apprête à mettre ton corps au service d’une cause aussi noble que celle de l’art, prends garde et reçois cet hommage, certes modeste, mais puisque aucun monument ne rend hommage à ces jeunes hommes ou femmes de l’ombre, fourmis ouvrières oubliées et anonymes, sois assuré(e) de ma plus profonde considération...et lâche ce téléphone portable quand je te parle et va me faire un café !!

mercredi 28 décembre 2011

Cumulards au Placard !!!

Si le cumul des mandats en politique est une pratique admise depuis déjà bien longtemps, le gratin artistique compte dans ses rangs nombre d'éminents spécialistes dont l'avis voire la simple présence sont demandés en premier lieu. Le circuit fermé où Monsieur Cul et Madame Chemise fréquentent assidument le beau monde, celui dans lequel s'échangent politesse de façade et rires ad hoc est en effet le pré carré de quelques mondains devant qui il est de bon ton de se prosterner obséquieusement afin de rentrer dans ses petits papiers pour s'enfiler euh...sa chemise bien sûr.
Les nouvelles têtes sont hélas trop rares à moins d'avoir été adoubées par le suzerain, celui dont l'avis comme l'égo encombrent les manifestations artistiques. Le pire est que ce monde d'héritiers placés là pour certains par relation ne s'embarasse pas de considérations aussi terre à terre que le talent ou la nouveauté puisqu'il est impossible de trouver un jury, un comité, un salon, une expo ou une vente aux enchères où ils ne soient pas invités à vendre leur avis ou leur brushing. Bien sûr, la caution morale ainsi apportée permet à la manifestation d'afficher une certaine ampleur et une crédibilité sans faille sous la complaisance des médias pour lesquels l'art se doit d'être gouverné par quelques tartines de strass et de paillettes enrobé de sensationnalisme à plusieurs zéros. Quid de la forêt cachée derrière l'arbre ? On s'en fout. Pas de pognon, pas d'audience, pas crédible !! Les éléphants du monde de l'art s'embarassent-ils de l'opinion des souris qui leur filent entre les pattes ? Ils ne les voient même pas...

mardi 27 décembre 2011

Bienvenue à Stoul !!

En cette période de fêtes nous sommes heureux d'accueillir et de fêter avec vous l'arrivée sur notre galerie d'art en ligne de l'artiste Stoul !

Jeune artiste parisienne à l'univers ultra féminin et félin, elle vous séduira par sa fraîcheur et ses compositions colorées, un brin vintage, pop et romantique...
Les personnages de ses oeuvres, fameuses héroïnes aux allures toujours raffinées, s’inspirent de sa passion pour la haute-couture et la culture nippone (kawaï et mangas).

Stoul dessine et peint depuis son plus jeune âge. Après son passage à l’Ecole Boulle où elle s’initie au mobilier et au design, elle se tourne à nouveau vers la peinture en 2001. Elle fréquente des squats d’artistes comme le 59 Rivoli, avant de s’installer en 2005 dans son atelier à Montrouge en région parisienne.

Nourrie de cultures alternatives, enfant des médias émergents, ses créations se font l’écho de différents courants artistiques à la fois identifiables et mêlés.

Polyvalente et envisageant son travail de manière transversale, elle multiplie supports et outils : customisation d’objets et d’accessoires, design graphique, illustration, décoration ... Elle a ainsi développé divers projets de commande et des collaborations avec des marques, des créateurs et des éditeurs.
Aujourd’hui ses oeuvres sont principalement vendues à Paris, en province, en Europe et aux U.S.A.




BOOGIE WOOGIE SISTER N°3

Acrylique, Huile et impression sur toile
Collection Let's Rock Again 2011
40 x 40 cm
Oeuvre unique
Signée par l'artiste

mardi 13 décembre 2011

Jeu de piste Urban Art Avenue, ca continue !

N'oubliez pas de participer à notre jeu de piste Urban Art Avenue dans les rues de Paris jusqu'au 31 décembre 2011 !!

Il vous suffira de photographier un pochoir Urban Art Avenue, dans les rues de Paris, sur un mur ou sur un trottoir et de nous envoyer la photo par mail.

Jeu de piste Urban Art Avenue


50 euros de réduction vous seront offerts sur l'oeuvre de votre choix d'une valeur minimum de 150 € sur notre site http://urban-art-avenue.fr/Accueil-FR.html.


Conditions /
Une seule participation par personne /
Offre valable pour l'achat d'une seule oeuvre d'art sur notre site /
La photo de pochoir doit être de bonne qualité et envoyée à contact@urban-art-avenue.fr avec vos coordonnées pour l'envoi de l'oeuvre /
50€ seront déduits du prix affiché sur le site /
Voir modalités de paiement sur le site.

jeudi 8 décembre 2011

Vernissage Alesko + DJ Trashel, Lamâche et Jay call au 4 Eléments


Le vernissage des oeuvres numériques et des dessins d'Alesko, mercredi 7 décembre 2011

Soirée electro assurée par Trashel, Jay Call et Lamâche.

Au bar-club le 4 Eléments, 149 rue Amelot, Paris 11°.

C'était bien, vivement la prochaine soirée artistique !









Merci à tous d'être venus
Merci aux trois DJ de talent : Trashel, Lamâche et Jay Call pour l'ambiance festive
Merci à toute l'équipe du 4 Eléménts pour la bonne humeur
Merci à Alesko pour sa confiance

jeudi 1 décembre 2011

Vernissage Alesko + DJ Trashel, Lamâche et Jay call au 4 Eléments

Urban Art Avenue, galerie d'art nomade vous invite à découvrir les œuvres numériques et dessins d'Alesko au bar club le 4 Eléments, pour un vernissage en musique, mercredi 7 décembre à partir de 18h.

Entrée Gratuite !

Les personnages d'Alesko se situent à la croisée du mystique, de l'humain, du totem et de la machine. Pleine de poésie et très ludique, sa peinture s'exprime aussi bien sur la toile que sur des matériaux de récupération. Dans son univers on trouve des personnalités multiples, des êtres étranges, des microcosmes, des aliens, le cosmos, des monstres fabuleux, le fourmillement de la vie, l'invisible autour de nous, les villes, les lumières...

Pour l'occasion, Urban Art Avenue s'associe à trois DJ dont le talent n’est plus à démontrer et vous propose une soirée en musique. Aux platines, Trashel, du très arty collectif E-Klozin’, sera entouré de deux figures montantes de la scène parisienne : JayCall et Lamâche, respectivement résidents des soirées MUTE et PTML (Prête-moi tes lunettes). Ils assureront à ses côtés des sets sur mesure pour une ambiance soignée et festive !




Expo du mercredi 7 décembre 2011 au 1er janvier 2012 :

Urban Art Avenue
http://www.urban-art-avenue.fr/Accueil-FR.html

Alesko
http://www.urban-art-avenue.fr/Details-FR-203.html

Page Facebook
https://www.facebook.com/pages/Urban-Art-Avenue-Galerie-dart-contemporain-en-ligne/153707547984195


Musique :

Jay call / Mute, Paris
http://soundcloud.com/jaycall

Lamâche / PMTL, Paris
http://soundcloud.com/lam-ache-or-lettuce

Trashel / E-Klozin', Paris
http://soundcloud.com/trashel

Partenaires :
E-KLOZIN': http://www.eklozin.fr/
E-Klozin' est un collectif qui a pour objectif la promotion de la musique électronique, de l’art contemporain et des sports extrêmes.



Infos pratiques :

Bar club le 4 Eléments : http://www.bar4elements.com/
149 rue Amelot, Paris 11°
Métro République ou Oberkampf

Ouverture :
Mercredi et jeudi : 18h - 2h
Vendredi : 18h - 4h
Samedi : 21h - 4h

Happy Hour 18h-21h



Timothée Silie s'expose au BANG! restaurant


Nous vous proposons de faire escale et de partir à la découverte des délires numériques psychédéliques de Timothée Silie qui seront exposés au BANG! restaurant, sur le Canal Saint-Martin, du 15 décembre 2011 au 15 janvier 2012.

112 Quai de Jemmapes, 75010 Paris. Métro Gare de l’Est ou République.

Venez partager un bon moment en famille ou entre amis dans un endroit branché de la capitale, décoré des impressions numériques sur toile d’un jeune artiste plein de talent ! Ses toiles sont numérotées, signées et fournies avec un certificat d’authenticité. C’est Noël, faites-vous plaisir avec une oeuvre originale et accessible !

Timothée Silie a un faible pour tout ce qui touche à la culture nippone, du manga papier à l’animation, en passant par les hard toys qui s’imposent en terme de character design foisonnant de couleur et de styles différents. Ces univers colorés et délirants l’influencent beaucoup dans sa création de petits monstres kawaï.


Bang! est le premier restaurant à Paris à se spécialiser dans les viandes du monde (angus du Kansas, bœuf français, écossais, argentin, porc de l’Aveyron et magret de canard du Tarn…) et dans les vins naturels (Villemade, Bussière, Cosse…). Vous pourrez vous délecter d'un menu (22€ et 27€) ou des paraillades (planches de fines lamelles de viande que le client cuit lui-même sur des plancha en pierre de lave). Bang! propose également quelques plats végétariens...

lundi 28 novembre 2011

Apologie de l'exception

C'est bien connu l'humanité se divise en deux catégories : les pour et les contres, les riches et les pauvres, les bons et les méchants, les in et les out, ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent, la gauche et la droite, les blancs et les noirs, les homos et les hétéros, les hommes et les femmes, les alcooliques et les anonymes, arnold et willy, les bourreaux et les victimes, les on et les off, bref tous ces 0 et ces 1 qui tendent à une pensée binaire, pas unique pour autant mais qui s'en approche d'un peu trop près. Cette simplification extrême de la pensée au delà de la schématisation parfaite qu'elle implique n'amène aucune dérogation aux deux cases préalablement établies. On DOIT appartenir à l'une ou à l'autre, c'est ainsi beaucoup plus facile pour l'Insee, l'IFOP, l'IPSOS et le reste du monde en général... sinon c'est le bordel et on y comprend plus rien.

Si j'en viens à ce triste constat c'est que j'ai récemment eu droit a une petite leçon qui tendait à définir le bon et le mauvais marchand dont la définition est tirée du même tonneau que celui du chasseur, à savoir que le bon marchand est avant tout un collectionneur, le mauvais non.

Kékifé le bon marchand ? D'abord il est gentil, gouzi, gouzi et s'il peut être mondain c'est un plus, le top est de rire avec complaisance aux blagues des gens importants à ses yeux avec une petite courbette en prime. Ensuite Il se constitue un stock d'un artiste qui a déjà un pied et demi dans le trou, stock qu'il laisse dormir tranquille dans le fond d'une cave sèche, c'est mieux, et sur lequel il ne touchera bien évidemment aucun intérêt. Bon pour ceux qui n'en ont pas assez sous le pied pour vivre 10 ans voire plus sur un stock qui ne vous rapporte rien dans l'immédiat, trouvez une paire de godasses à semelles ultra dures, et commencez à planter des patates. Votre étiquette de mauvais marchand vous condamne d'ores et déjà au pilori toujours selon les critères intangibles de cette sommité du monde de l'art.

Il ressortira alors son stock poussiereux au compte goutte au moment opportun afin de pouvoir toucher le fruit de son travail et de son investissement. On arrête le distinguo ici.

Si la dose létale de cynisme de cette personne – autoproclamée bonne marchande - ne vous a pas encore fait passer l'arme à gauche amis marchands, libre à vous de déshumidifier/dératiser/décafardiser votre cave. Après tout à quoi ça sert d'accrocher un tableau quand on peut le garder au frais à la cave et le laisser se décanter ? C'est précisément le but dans lequel un artiste travaille et consacre sa vie.

S'il vous prend encore l'envie de spéculer sur l'art, un conseil : même votre compte courant à la caisse d'épargne est mieux rémunéré... c'est peu dire.

jeudi 24 novembre 2011

Pax Artistica....

Aujourd'hui, je pourrais à l'instar de Fabrice Bousteau dans son édito regretter la domination des artistes qui revendiquent l'héritage de Duchamp dans l'histoire de l'art du XXème siècle et découvrir dans Beaux Arts Magazine, 94 pages plus loin la liste des coups de coeur de la FIAC où figurent essentiellement des installations...la critique s'arrête là. Quid des six artistes primés...cinq lauréats présentaient des installations...stooooop

Bref, vous l'aurez compris, l'immense honneur du coup de coeur Urban Art Avenue (l'Appellation sera déposée auprès de l'Union Européenne prochainement avec force de loi) est décerné cette semaine à Method Graphic.
Pour ceux qui auraient eu la chance de découvrir ses pochoirs si particuliers dans les ascenseurs de la station Abbesses en sacrifiant leur santé c'est à dire en prenant l'ascenseur au lieu de monter à pied et d'amputer votre espérance de vie de quelques minutes, vous avez pu avoir un aperçu du talent du jeune homme...ou sinon vous pouviez aussi regarder TF1 entre deux pages de pub.
Sa méthode à lui n'est pas de dégrader mais au contraire de retirer la couche de crasse que l'humain laisse sur son passage pour en faire des portraits au pochoir en négatif. Au delà de la recherche esthétique indéniable, il y a un réel message dont la spontanéité et les questions qu'il soulève sont universelles.
Si seulement la République mettait davantage à l'honneur des créateurs de cette trempe au lieu de leur filer des prunes...

vendredi 18 novembre 2011

Chronique d'un porc...

Si dans le cochon, tout est bon, dans le taggeur, je cherche encore ce qu'on peut récupérer. Que tu viennes salir les murs de ton pseudo puisque tu n'as pas le courage de t'afficher sous ton patronyme, et venir marquer ton territoire comme un chien pisse sur un lampadaire...je peux encore l'admettre (pas le défendre, l'admettre). Mais quand il s'agit de venir poser trois lettres sur une toile à l'occasion d'une expo, tu n'encours que le mépris voire la haine. D'autant plus que la ville ne manque pas de murs ou de trottoirs où tu pourrais apposer ton sceau nauséabond. DQV ou DPV, puisqu'il s'agit de toi, si tu ne respectes pas le travail des autres (en particulier de MKT4, de Grégory qui met gracieusement à disposition les murs de son établissement et le nôtre), ne t'attends pas à la moindre forme de respect de qui que ce soit.

As-tu un besoin compulsif de reconnaissance pour venir barbouiller des toiles dont tu n'auras jamais le talent pour en réaliser ne serait-ce qu'une esquisse ? S'agit-il d'un pari avec des potes aussi cérébralement sous-développés que toi ? Le pourquoi de ce geste inepte échappe à toute personne qui aurait un tant soit peu de jugeotte, quant au comment, on s'en fout...

Je suis conscient que c'est faire bien trop de cas de ta petite personne que de t'adresser ces quelques lignes. J'espère au moins que tu es conscient que ton ego miséreux est indigne de figurer où que ce soit au même titre que ta signature, sinon dans le fond des poubelles et encore tu y serais plus indésirable qu'un cafard. Bref, ta propre considération est à l'exact opposé de ce que tu mérites vraiment.

En conséquence la fin de l'expo MKT4 au 4 Elements est anticipée, vous y retrouverez prochainement Alesko...

lundi 14 novembre 2011

Portnawak




Une baignoire de l’artiste allemand Martin Kippenberger a été dégradée par une femme de ménage à l’occasion d’une exposition consacrée à cet artiste à Dortmund. Trouvant manifestement l’œuvre un peu sale, notre technicienne de surface a enfreint la règle lui interdisant de s’approcher à moins de 20cm, et a entrepris de lui donner un coup de Cif (nettoie et fait briller) et lui a par la même occasion retiré sa patine...






Assurée pour 800000 € (ce qui sous entend que l’artiste est bien évidemment décédé), l’œuvre est irrémédiablement dénaturée, une baignoire propre ne pouvant en effet prétendre au statut d’œuvre d’art. La délinquante n’a même pas pris la peine d’apposer sa signature...par humilité sans doute.
Non tout n’a pas encore été exploré dans la salle de bain, après la baignoire et l’urinoir reste encore le bidet et la douche.



Au rayon découverte délicieusement subversive mais néanmoins d’une approche immédiate (comprenez par là que vous n’avez pas besoin de l’accompagner d’un laïus pseudo explicatif de 15 pages), Rodolfo Loaiza qui revisite les classiques de Disney à la sauce trash...faut pas désespérer de l’art contemporain, il faut juste chercher un peu.












mardi 8 novembre 2011

Soket...new prints


C'est tout frais, ça vient d'arriver. Nous venons de recevoir les impressions numériques de Soket après des jours et des jours d'impatience mal dissimulée. Voici un petit aperçu :



vendredi 4 novembre 2011

Ayéééééé

Petit addendum au post précédent, les oeuvres numériques d'Alesko et Jean Gaël Deschard sont en ligne !!

vendredi 28 octobre 2011

Wazzaaaaaa ????




De retour de chez l'imprimeur pour découvrir les toiles (numériques) d'Alesko (ou Exit Man, ou Wooz Tot) et Jean Gaël Deschard (ou Jean Gaël Deschard) que vous retrouverez très prochainement sur votre site préféré.
Ci dessous un petit avant-goût :




Alesko

Warming

Impression numérique sur toile
Editée à 25 exemplaires

40 x 30 cm




Jean Gaël Deschard

Spleen

Impression numérique sur toile
Editée à 12 exemplaires

45 x 31 cm

mercredi 26 octobre 2011

Engagez vous qu'y disaient

Pour le peu de personnes qui nous connaissent déjà, et les trop nombreuses qui ne nous connaissent pas encore, vous avez pu vous apercevoir à travers la lecture de ce modeste blog que nous présentons relativement fréquemment des œuvres numériques des artistes avec qui nous travaillons (Cf. les post précédents, honteusement promotionnels)

Or certaines personnes dénigrent cet art qui a eu le tort de naître trop récemment arguant qu'un fichier numérique est duplicable à l'infini. Non seulement cet argument n'a pas lieu d'être étant donné que la reproduction d'une oeuvre d'art sous quelque forme que ce soit est loin d'être un procédé récent : le procédé de gravure sur bois s'est développé en Europe autour du quinzième siècle. Par la suite, d'autres matrices ont été expérimentées...sur bois (xylogravure), sur cuivre (eau-forte), sur linoléum (linogravure) entre autres permettant aux artistes de diffuser leur travail au plus grand nombre sans pour autant négliger la technique classique que constitue l'huile ou l'acrylique sur toile qui confère à l'oeuvre son caractère unique et le prix concomitant.

L'apparition de la sérigraphie – support privilégié de la plupart des artistes pop, Warhol en tête - a joué par la suite un grand rôle dans la technique de reproduction d'une oeuvre. En fait le discrédit attaché à la reproduction, est davantage du fait de diffuseurs peu scrupuleux dont l'artiste est parfois le complice, quels que soient le support et le matériau...certains sculpteurs contemporains peu a même de donner des leçons (et qui pourtant ne s'en privent pas), sortent ainsi des bronzes signés et estampillés ESA (Epreuve Spéciale d'Artiste) non numérotés à tour de bras pendant 10 ans...(si vous voulez le nom envoyez nous un mail, un indice : il expose Place des Vosges et à Honfleur)...D'autres plus connus mais aussi plus créatifs, dont le nom est resté à la postérité, Salvador D. (pour préserver son anonymat) ne se sont pas privés de sortir des bronzes à 300 exemplaires, ce que les gens ne savent pas, c'est que le chiffre de 300 correspond à une couleur de patine et qu'il en existe de 3 patines différentes.

Bien souvent, l'éditeur peu scrupuleux ne s'embarrasse pas de considérations comme le respect du client ou de l'artiste...tant que ça se vend, on imprime...après tout si deux personnes ont le même numéro sur leur exemplaire, la probabilité qu'elles se rencontrent est pour ainsi dire nulle.

L'apparition du numérique, il y a quelques années a changé la donne : un fichier peut dès lors être imprimé en dehors de tout contrôle et rien ne garantit au client, à part le certificat d'authenticité et la bonne foi du marchand (sur Urban Art Avenue vous pouvez y aller les yeux fermés : on fournit les deux...et gratuitement même, pardon pour la page de pub !) que son oeuvre n'a pas fait l'objet d'une édition précédente portant le même numéro...dans un format différent.

Une oeuvre numérique peut et doit effectivement être remise avec un certificat et/ou numérotée, ils ont jugé bon de limiter le nombre d'exemplaires pour un format donné...rien ne leur interdisant de réduire ou d'augmenter le format quand le nombre d'exemplaires initialement prévu est épuisé. L'avantage du numérique est qu'il permet quasiment d'imprimer l'oeuvre sur n'importe quel format, pour peu que la résolution du fichier d'origine soit suffisante...à charge pour le diffuseur bienveillant de justifier son prix de vente par un nombre d'exemplaires restreint, préalablement défini d'un commun accord avec l'artiste avant même que le premier exemplaire ne soit imprimé, et pour un format et support unique.


Nous prenons cet engagement solennel sur l'honneur, sur la Bible, le Coran, la Torah, sur tous les textes sacrés, le catalogue de la Fiac, et la vie de ma mère, je lève la main droite (même la gauche si vous voulez), je crache, croix de bois, croix de fer si je mens, je vais en enfer à condition qu'ils aient enfin installé la clim.

vendredi 21 octobre 2011

Upcoming (suite)...Soket en numérique

Depuis tout à l'heure, vous avez tout loisir de contempler les oeuvres numériques de Soket sur notre site. Elles sont parties à l'impression en début de semaine in Deutschland, nous devrions les recevoir très prochainement...


jeudi 20 octobre 2011

What else ?

Ca y est ça recommence...après un an d'accalmie relative, une crise grecque devenue mondiale, un tsunami, et un réacteur nucléaire qui prend l'eau, on aurait bien droit à un peu de repos, non ? Mais non, y a des jours comme ça où le sort s'acharne ; avec la chute des feuilles et la hausse des prix s'annonce une fois de plus la traditionnelle semaine où les dévots de l'art contemporain se consacrent à leur activité favorite : rendre une petite visite à la FIAC, après tout c'est tellement plus chic que le Salon de l'Agriculture et au moins ça pue pas la bouse, par contre le rire hypocrite complaisant c'est une autre histoire...

Oui parce qu'à l'instar du prix du tabac et des sodas, l'entrée de la Fiac subit une inflation galopante : pour la modique somme de 32€ (contre 28€ l'an dernier) vous pourrez acquérir le droit de vous extasier devant le gratin artistique international soigneusement sélectionné par Saint Pierre les yeux fermés. A ce train là, d'ici quelques années les œuvres présentées seront moins chères que le billet d'entrée...bon y a de la marge mais quand même.

Déjà si vous allez sur le site de la fiac juste par curiosité (votre compte ne sera pas débité), c'est à se demander s'il le font pas exprès, faut rentrer son adresse email, même virtuellement on n'y rentre pas comme ça !

N'en déplaise à Martin Bethenod qui clamait hier dans le tube haut et fort que l'art contemporain n'a jamais été autant populaire (oui dit comme ça, ça fait tout drôle), je rechigne encore à me délester de cette somme qui alourdit inutilement mes poches. Pourtant avant d'entendre de sa bouche que oui il était possible de trouver quelques rares artistes talentueux ailleurs qu'à la Fiac...si, si au Palazzo Grassi à Venise, le siège de la Fondation Pinault qu'il dirige depuis un an. Après cette subtile séance d'auto promotion et quelques pensées tellement profondes à propos de Maurizio Cattelan qu'on a du mal à en saisir le fond, il décrète que l'Art contemporain sans un discours à propos d'une oeuvre long comme la version director's cut de Shoah de Claude Lanzmann ne peut mener qu'à une compréhension superficielle de la démarche de l'artiste...évaluée par les soins de son éminence à 10-15%, les 80% de vérité restants étant détenus contre leur gré par son ego surgonflé.

Que voulez-vous ma pov Dame, l'Art contemporain ne s'embarrasse pas de sentiments simples, spontanés et accessibles, à quoi servirait Martin Bethenod autrement, vous y avez pensé vous ?

Upcoming in November


C'est nouveau ça vient de sortir, les nouvelles oeuvres de Hubert Hamot (aka Numartis) en petit format, sur Dibond toujours allant du 20x27 cm au 26x46 cm. Pour les grands formats, ceux-ci sont toujours accrochés au 4 Elements jusqu'au 2 Novembre, 149 Rue Amelot, Paris 11.




mardi 18 octobre 2011

Urban Art Avenue & Agitation Créative : Expo-vente



Urban Art Avenue vous invite à une expo-vente de créateurs pas comme les autres, organisée par Agitation Créative, samedi 3 décembre au Comptoir Général, 80 quai de Jemmapes, Paris 10°, métro République.

L'occasion de découvrir nos nouveautés, croquis, dessins et impressions numériques sur toile, toujours à des prix accessibles !

Venez nombreux, l'entrée est libre de 11h à 22h !!!

MKT4 au BAR-CLUB LE ELEMENTS




Retrouvez l'univers joyeux de MKT4 au 4 Elements dans une ambiance électrique
Vernissage le mercredi 2 novembre à partir de 18h !
Entrée libre

Expo du 2 au 30 novembre
149 rue Amelot, Paris 11°, métro République

mardi 4 octobre 2011

Numérik : expo collective, les photos








Voici quelques photos de l'expo Numérik avec les oeuvres de Violette Benilan, Angéline Mélin et Timothée Silie, qui s'est terminée hier.
Merci à tous ceux qui sont venus mettre de l'ambiance et à bientôt pour de nouvelles aventures artistiques !


vendredi 23 septembre 2011

Croquis et dessins de Zalez tout nouveaux tout beaux


Ce qui est bien avec Zalez c'est sa polyvalence. Vous avez pu apercevoir une partie de son talent avec ses photos de pochoirs installés dans une nature vierge et paradisiaque, mettant ainsi en scène le corps de la femme avec beaucoup de sensualité, vous pourrez désormais découvrir sur notre site ses dessins, affiches et sérigraphies dont voici un échantillon...
Superbe démenti à ceux qui affirment que le pochoir n'est que l'art de ceux qui ne savent pas dessiner...


Exposition des oeuvres numériques de Numartis au bar-club le 4 Eléments


Venez découvrir ou redécouvrir les oeuvres numériques de Hubert Hamot au bar-club le 4 Éléments, lieu atypique et envoûtant où tous vos sens seront en éveil !!

Expo du mercredi 5 octobre au dimanche 30 octobre 2011

Vernissage le mercredi 5 octobre à partir de 18h !!


Retrouver en exclu les œuvres numériques en édition limité de Numartis sur notre site : http://www.urban-art-avenue.fr/Details-FR-102.html

4 Eléments : http://www.bar4elements.com/
149 rue Amelot, Paris 11°
Métro République

mardi 13 septembre 2011

Illustrations d'Angéline en avant première mondiale

L'expo Numérik arrive à grands pas (on le saura diront certains) et voici en exclu une tite sélection de nouvelles illustrations d'Angéline que vous retrouverez très prochainement sur votre site vénéré.



lundi 12 septembre 2011

Jemmapes II (le retour contre-attaque)

Passage de relais au Jemmapes (82 quai de Jemmapes, Paris 10ème), après deux mois de Violette Benilan, vous pourrez y retrouver les toiles de Laëtitia et Marc (aka MKT4) pour une durée encore indéterminée. Les impressions numériques de Violette vont quant à elles prendre très prochainement la route de Montmartre où elles seront exposées du 27 Septembre au 3 Octobre, à la Boulangerie, 30 Rue des Trois Frères aux côtés de celles d'Angéline Melin et de Timothée Silie. Le vernissage aura lieu le 29, à partir de 19 heures en présence de la Jet Set habituelle, service voiturier, Champagne, Caviar (à la louche), petits fours et autres chichis mondains de bon aloi !!!

lundi 5 septembre 2011

Urban Art Avenue vous invite à Jardin Bonheur

Retrouvez les oeuvres d'Alesko, Caroline Checcacci et Mimi the Clown pour la 6° édition de Jardin Bonheur, à Levallois, dans une ambiance chaleureuse, et en plein air avec environ 70 exposants (pépiniéristes, horticulteurs, paysagistes, designers, artisans...)

Vendredi 16 septembre de 14h à 19h
Samedi 17 septembre de 10h à 19h
Dimanche 18 septembre de 10h à 19h


Parc de la Planchette
92300 Levallois-Perret
Métro Anatole France ou Pont de Levallois-Bécon, ligne 3

jeudi 18 août 2011

Jeu de piste Urban Art Avenue



Urban Art Avenue, galerie d'art en ligne vous propose un jeu de piste !!

Pour participer, rien de plus simple, il vous suffira de photographier un pochoir Urban Art Avenue, dans les rues de Paris, sur un mur ou sur un trottoir, entre le 1er novembre et le 31 décembre 2011 et de nous envoyer la photo par mail.

50 euros de réduction vous seront offert sur l'oeuvre de votre choix sur notre site www.urban-art-avenue.fr


Conditions :
Une seule participation par personne
Offre valable pour l'achat d'une seule oeuvre d'art sur notre site d'une valeur minimum de 150€.
La photo de pochoir doit être de bonne qualité et envoyée à contact@urban-art-avenue.fr avec vos coordonnées pour l'envoi de l'oeuvre
50€ seront déduits du prix affiché sur le site
Voir modalités de paiement sur le site

jeudi 4 août 2011

Numérik : expo collective

Nous sommes heureux de vous convier à l'exposition collective de trois jeunes artistes illustrateurs et graphistes de talent aux univers différents, ne ratez pas l'évènement artistique de la rentrée :

Angéline Mélin, blogueuse reconnue fan de mode met en scène d’irrésistibles parisiennes pleines d'humour et de charme... est-il encore besoin de vous la présenter? Si oui, plus de temps à perdre courez voir l'expo !!

Violette Bénilan, jeune illustratrice vous séduira par son univers singulier et par son approche de l'intime et de la féminité, toute en grâce
et en délicatesse.

Timothée Silie, jeune graphiste à l'imagination débordante vous fera partager son monde plein de monstres et de bestioles bizarres et colorées.


VERNISSAGE LE JEUDI 29 SEPTEMBRE A PARTIR DE 19H

Visite libre tous les jours de 11h à 20h

La Boulangerie
30 rue des Trois Frères, Paris 18°.
Métro Abbesses, ligne 12.

lundi 18 juillet 2011

Kdo

S'il est toujours de bon ton d'offrir quelque chose à des personnes proches lors d'une occasion particulière, le cadeau manque parfois cruellement d'originalité : oooooh des chocolats ou oooooh un coffret chambre d'hôtes...je m'attendais à ça sauf à tout !!

Bon bien sûr, excusez mon cynisme habituel mais certaines personnes seraient davantage avisées de ne rien offrir plutôt que de contribuer outrageusement au chiffre d'affaires de Leonidas ou Jeff de Bruges à l'occasion des fêtes de fin d'année.

Reste les chèques cadeaux, en voilà une idée qu'elle est bonne, au lieu de remplir les placards (1ère étape) puis le grenier (2ème étape) puis la poubelle (3ème étape) de babioles offertes en des occasions diverses qui n'ont pas trouvé leur place (enfin si : dans le placard, puis le grenier, puis la poubelle), le chèque cadeau fait partie de ces inventions brillantes de l'esprit humain au même titre que le radar automatique. Il ne restait plus qu'à l'appliquer au domaine de l'art, vous en avez rêvé, Arteliance l'a fait.

Plus besoin de se creuser la tête afin de savoir si le cadeau est raccord avec les goûts du destinataire pour finalement se rabattre sur les sempiternels chocolats, non maintenant vous achetez un chèque et libre à la personne de le dépenser comme elle l'entend...quoique des fois on aurait plus envie de l'encaisser.

Or s'il est un domaine dans lequel offrir quelque chose est délicat, c'est bien l'art : difficile en effet d'acheter une oeuvre à l'attention de quelqu'un au risque qu'elle déplaise, a fortiori quand la somme engagée est importante et que l'on agit à l'insu du plein gré de la victime.

C'est ainsi que nous proposerons très prochainement par l'intermédiaire d'Arteliance d'offrir n'importe quelle oeuvre présentée sur notre site au moyen de chèque cadeaux prévus à cet effet. Vous pouvez d'ores et déjà les acheter sur le site d'Arteliance et les offrir à la personne de votre choix ; les montants vont de 50€ (ce qui dans le monde de l'art équivaut à une déclaration de guerre) à 500€ (ce qui correspond à une déclaration d'amour). L'heureux bénéficiaire pourra alors faire son choix parmi les œuvres proposées en complétant par le moyen de paiement de son choix...

vendredi 15 juillet 2011

Alice Clément expose sur Urban Art Avenue


En ces heures caliente, nous vous proposons de partir vers des horizons artistiques nouveaux en la personne d'Alice Clément (aka Loona) dont nous avons découvert le travail récemment. Ses oeuvres sont une invitation au voyage faite de couleurs par un mélange de différentes techniques (numérique retouché à la plume). Laissez-vous séduire par son univers particulier empreint d'Art Nouveau, d'orientalisme, ou de Street Art qui vous fera rêver les yeux grands ouverts.
Pour ceux et celles qui seront sur Paris cet été (aaaah Paris au mois d'Août...quel pied), vous pourrez également retrouver ses oeuvres au Dip's, 62 rue Monsieur le Prince dans le 6ème.

mardi 12 juillet 2011

Violette Benilan au Jemmapes (Suite)



Voilààà, les toiles de Violette sont visibles jusqu'aux alentours du 10 Août...

mercredi 6 juillet 2011

J'aime le Jemmapes




Si vous avez l'occasion de flâner du côté du Canal Saint Martin avec l'estomac dans les talons et les yeux aussi gros que le ventre, faîtes donc un tour au Jemmapes, 82 Quai du même nom à Paris où vous pourrez découvrir les tableaux numériques de Violette Benilan jusqu'à fin Juillet (après c'est off !!).

mercredi 18 mai 2011

Guerre d'egos au Palais de Tokyo

On le sait, l'art contemporain à l'instar de la politique est parfois un domaine où les egos des uns et des autres trouve un terrain favorable aux confrontations : c'est à celui qui va en mettre plein la vue avec l'oeuvre la plus monumentale, l'exposition la plus hype, qui va faire le plus de foin ou susciter le plus de controverses...
Seulement dans ce petit monde institutionnel où rires de complaisance et amitiés intéressées sont la norme, rares sont les conflits déclarés...a fortiori au Palais de Tokyo.
Parachuté en Mai 2009 au Palais de Tokyo alors dirigé par Marc-Olivier Wahler, Olivier Kaeppelin souhaite regrouper le site proprement dit et les espaces en cours de rénovation.
C'est là que ça commence à partir en vrille : deux responsables ça fait beaucoup, ça fait trop...Après l'arrivée de Mark Alizart prenant en charge le département des Arts Plastiques de la Mode et du Design, Kaeppelin est cantonné à un rôle administratif mais parvient malgré tout à monter deux expos dont l'une avec Sophie Calle (quelle audace !!). L'ambiance, déjà mauvaise devient exécrable lorsque les expositions se chevauchent en particulier lorsque Wahler « arrache l'affiche de l'exposition de son rival en plein vernissage » (Vincent Noce, Libération 28 Avril 2011)...Que les deux pachas se marchent sur les pieds passe encore mais de là à agir de la sorte, c’est du grand n’importe quoi !
Au-delà de ça, il y avait la volonté affichée de la part d’Olivier Kaeppelin de consacrer lors de son mandat des expositions à d’illustres inconnus, jugez plutôt : outre Sophie Calle, déjà évoquée on y aurait trouvé Robert Combas, Hervé Di Rosa (pour lequel j’ai un faible pourtant), Gérard Garouste, Gottfried Honegger, François Rouan, Djamel Tatah, Hervé Télémaque, Lee Ufan...bref une programmation vu et revue. La France manque t-elle à ce point de talents pour voir tourner en boucle les mêmes têtes d’affiches ? Toujours est-il qu’Olivier Kaeppelin a démissionné et rejoint la fondation Maeght.
Dans l’histoire, Marc-Olivier Wahler a tenu le rôle du méchant, et été accusé de pousser Kaeppelin vers la sortie : « J'ai toujours pensé qu'Olivier serait un bon président, mais qu'il ne devait pas chercher à être aussi programmateur. L'équipe du Palais de Tokyo est soulagée, car avoir constamment deux décisionnaires, deux validations - la sienne et la mienne - pour tout projet, c'est comme avoir un papa et une maman ; c'est compliqué. »
La tâche était insurmontable en effet, comment font tous ces parents qui ne divorcent pas ?

mardi 10 mai 2011

A l'ouest du nouveau


Les petits veinards qui seront sur Paris du 20 au 22 pourront découvrir quelques toiles et dessins d'Alesko en avant première sur notre stand du Grand Salon d'Art Abordable à la Bellevoise déjà annoncé dans le post précédent.
Alesko (ou Exit Man, ou Kume ou Wooz Tot, il aime les pseudos) c'est d'abord une figure puis un regard puis enfin un coup de coeur. La diversité des supports qu'il emploie pour ses portraits de robots-humains ou d'hommes robotisés (qu'il assemble aussi à partir de matériaux de récup) n'a égale que sa prolificité et sa capacité à sans cesse se renouveler. Vous aimerez à n'en pas douter ses totems, ses icônes qui sont les reflets de nos conditions et de nos aspirations.


jeudi 5 mai 2011

En mai fais c'que tu veux

Petit addendum pour revenir à des choses plus légères, voici notre actu pour les mois de mai et juin :

- du 20 au 22 Mai, Grand Salon d'Art Abordable, La Bellevilloise, 19-21 Rue Boyer, le Vendredi de 14h à 20h30, Samedi et Dimanche de 11h à 20h30. Entrée 5€ (pour ceux qui veulent des invits envoyez-nous un ptit mail)

Une belle occasion de flâner dans un cadre agréable et décontracté et de découvrir les toiles de Caroline Checcacci (avec quelques nouveautés!), Marjorie Herrero et Alesko, nouveau venu parmi nous.

- du 25 Mai au 1er Juin, expo New York 2.0, vernissage le 26 à partir de 19h, Galerie Pfennigsdorf, 1 Place André Breton, Paris 9

- du 10 au 12 Juin, ART VO à Cergy, Axe majeur - Esplanade de Paris où vous pourrez retrouver les toiles et dessins de Jean-Gaël Deschard, Mimi the Clown, MKT4, et Aimily Muzy.

- en Juin/Juillet, expo Violette Benilan et Angéline Melin au Restaurant le Jemmapes, 82 Quai de Jemmapes, Paris 10ème (sous réserve).

Ite missa est

A l’heure où le monde occidental danse autour du cadavre encore humide d’un vieux barbu haineux, l’art et son actualité paraissent soudain insignifiants.
Même lorsqu’il s’agit d’un énième travers de l’art contemporain qui se fourvoie encore une fois, le temps d’antenne qui lui est consacré, sûrement faute de catastrophisme, frôle le néant. Il est vrai que bien que les artistes et les œuvres changent, finalement la question reste toujours la même : « a-t-on le droit d’exposer n’importe quoi ? ».
Si je pose cette question hautement novatrice c’est parce qu’une des œuvres d’Andres Serrano exposée à Avignon intitulée Immersion Piss Christ (un crucifix plongé dans un bocal d’urine de l’artiste) a été vandalisée récemment. Le plus drôle, c’est que l’artiste se revendique chrétien et n’a « aucune sympathie pour le blasphème » dit-il dans un entretien consacré dans Libé. Et mieux, sans doute en quête de rédemption : « J'aimerais travailler au Vatican, réaliser une grande œuvre religieuse à Rome, dans les églises de la cité pontificale ».
S’il ne m’appartient pas de juger du caractère blasphématoire de l’œuvre de cet artiste surnuméraire, on peut en revanche s’indigner contre cette catégorie d’artiste à la provoc facile pourtant sacralisée par une frange de béni-oui-oui de l’art contemporain finalement tout aussi intégristes que ceux qui collent des coups de marteaux sur les œuvres : osez adresser un semblant de critique à l’égard d’UNE œuvre ou d’UN artiste et vous détestez nécessairement l’art contemporain...
Nombreux sont ceux qui dans l’art (on peut aussi y ajouter la musique et le cinéma) passent par les chemins tortueux de la provocation pour affirmer un besoin de reconnaissance par l’inévitable publicité que cela engendre, le procédé est usé jusqu’à la moelle mais ça marche toujours apparemment.
Ensuite, les passéistes pathologiques qui ont non seulement dégradé l’œuvre mais en plus menacé de mort le personnel (ça fait tout de suite moins chrétien) dépositaires du seul vrai savoir sautent à pieds joints dans le panneau tendu par l’artiste lui octroyant par la même occasion le statut de victime expiatoire de quelques censeurs illuminés.