Stoul/Boogie Woogie Sister n°3 (détail) - Alesko/Octotrap (détail)

jeudi 26 janvier 2012

Super Mimi !!



Retrouvez en exclusivité sur Urban Art Avenue les nouvelles oeuvres de Mimi the Clown, street artiste pochoiriste lillois de talent : ses vinyles, signés et datés et ses sérigraphies sur papier journal, datées, signées et numérotées.

Les clowns de Mimi provoquent, interrogent, font vivre les murs des villes et réveillent les consciences endormies avec humour et dérision.

Venez les découvrir sur notre galerie en ligne !

lundi 16 janvier 2012

New Loona

Voici en exclusivité mooooondiale, les nouvelles oeuvres numériques sur toile d'Alice Clément aka Loona en ligne sur www.urban-art-avenue.fr...





L'univers artistique de Loona est poétique, doux et féminin, inspiré par le monde qui nous entoure et les sujets d'actualité.
C'est aussi la rencontre de différents courants comme le street-art ou l'art nouveau; elle a le goût du détail, et aime travailler en patchwork en mélangeant les techniques et les supports, on y retrouve le collage, le dessin, la peinture et la photographie.... A l'aise sur tous supports, la récup et la customisation font partie intégrante de ses compositions. La couleur et la vie sont au coeur de sa création.

Ses œuvres sont imprimées sur toile, en édition limitée à 30 exemplaires, signées et numérotées de la main de l'artiste. Un certificat d'authenticité est fourni avec chaque oeuvre.

mercredi 11 janvier 2012

Demandez l'programme

A l'orée de cette nouvelle année, nous vous proposons le programme des festivités pour les mois à venir :

- Du 20 au 24 Février, Little Beaubourg, exposition au Pavillon des Fêtes de Levallois Perret, place de Verdun avec Hubert Hamot, Alesko, Midou 313, and special guest.

- Du 31 Mars au 13 Avril (sous réserve), Exposition Alesko, Galerie 154, Rue Oberkampf, Paris 11, vernissage le 7 Avril en présence de l'artiste.

- Du 4 Avril au 2 Mai, Exposition Fashion Spirit II avec les oeuvres d'Angéline Mélin au 4 Elements, 149 Rue Amelot, Paris 11, vernissage le 4 Avril à partir de 19h en présence de l'artiste.

- Du 18 au 25 Avril, Exposition Hubert Hamot & Zalez, Galerie Artes, 11 Rue Frédéric Sauton, Paris 5, Vernissage le 19 à partir de 19h.

- Du 6 au 13 Juin, Exposition Mimi the Clown, Stoul, Midou 313, Alesko vs Exit Man + special Guest, Galerie In My Room, 32 Rue Rodier, Paris 9. Vernissage le 7 à partir de 19h.

- Du 15 au 21 Octobre, Exposition Alice Clément, Marjorie Herrero & Angéline Melin, la Boulangerie, 30 Rue des Trois Frères, Paris 18.

Le grand jeu de piste urbain continue en 2012 !!




Qu'on se le dise 2012 sera ludique ! Enfin pour Urban Art Avenue en tous cas, et oui puisque notre grand jeu de piste en plein air continue, pour plus de fun !

Pour participer rien n'a changé, c'est toujours aussi simple : photographiez un pochoir Urban Art Avenue sur un trottoir dans les rues de Paris, et envoyez nous la photo par mail à contact@urban-art-avenue.fr

Quelques modifications ont été apportées pour pimenter un peu le jeu ! Nous vous proposons maintenant un code couleur : une couleur, une réduc !
* 50€ vous seront offerts pour un pochoir vert
* 40€ vous seront offerts pour un pochoir jaune
* 30€ vous seront offerts pour un pochoir rose, bleu ou blanc

Conditions :
Une seule participation par personne
Offre valable pour l'achat d'une seule oeuvre d'art sur notre site
Offre non cumulable sur différentes couleurs de pochoir
La photo de pochoir doit être de bonne qualité et envoyée à contact@urban-art-avenue.fr avec vos coordonnées pour l'envoi de l'oeuvre
La réduction sera déduite du prix affiché sur le site
Voir modalité de paiement sur le site

vendredi 6 janvier 2012

Zoom sur le Light Painting

Picasso par G.Mili

La technique peut paraître simple, puisqu’il s’agit de dessiner dans l’espace et devant un appareil photo sur un pied et en pose longue, avec une source lumineuse qui laissera au final un filet de lumière dans l’esprit des photos nocturnes ne laissant apparaître que les phares des voitures et pas les voitures elles-mêmes.


Si, avec le numérique sa pratique a tendance à se développer, elle est toutefois loin d’être récente puisque la paternité de la méthode est attribuée à Gyon Mili (pour la photo) et Pablo Picasso (pour le dessin). Le premier prenant en photo le second dans son atelier de Vallauris, les gestes de PP sont fixés par la pellicule (autres temps...), lui même n'apparaissant que de façon évanescente sur le cliché.


Aujourd’hui la technique connaît un second souffle avec l’apparition de jeunes artistes et l’avènement du numérique. Avec des motifs plus ou moins travaillés, cela requiert une bonne dose de préparation en amont afin de « répéter » les gestes nécessaires à l’obtention d’un dessin propre s’accompagnant parfois d’une mise en scène en fonction des artistes. A l’instar des crews de graffeurs, le light painting peut se pratiquer en collectif, chacun apportant sa pierre à l’édification d’une œuvre commune.

Parmi les artistes les plus reconnus citons : Michael Bosanko, Patrick Rochon, Lichtfaktor, Cenci Goepel, Swit Lightgraff, Eric Staller, Ryan Warnberg & Michelle McSwain, Sola, Alan Jaras, Dean Chamberlain, Toby Keller...

*
NB : Pablo Picasso n’a pas inventé le chemin de fer, l’hélicoptère, l’ampoule à incandescence ou le fil à couper le beurre...jusqu’à preuve du contraire, par contre le reste c’est lui.

Un rocher dans la mare

« Vous êtes de la merde dans un bas de soie », la phrase adressée par Napoléon à Talleyrand était péremptoire et désormais obsolète mais peut-être remise au goût du jour sous la forme : « vous êtes de la merde dans un costard Armani » justifiant le principe selon lequel les racailles ne sont pas systématiquement celles que l’on croit et qu'elles peuvent également vivre dans les beaux quartiers. La différence est que la racaille de banlieue n'est pas décorée de la Légion d'Honneur, elle.
L’actualité artistique se nourrit de temps en temps de certains scandales retentissants dont votre serviteur – charogne dans l’âme - prend un malin plaisir a s’en faire l’écho tant il est vrai que la presse artistique ne s’étend pas sur le sujet.
Le dernier en date, auquel France 3 a consacré son magazine Pièces à Conviction mercredi dernier est lié à l’Institut Wildenstein qui publie les catalogues raisonnés de nombreux artistes répertoriant notamment l’ensemble des œuvres de Claude Monet depuis ses premiers coups de pinceau jusqu’à sa mort (5 tomes, si vous avez des troubles du sommeil, vous avez la solution). L’institut Wildenstein faisant foi dans l’attribution ou non d’une œuvre à Claude Monet et toute contre-expertise étant impossible, il se plaçait en situation de monopole en la matière, les Wildenstein étant eux-mêmes marchands par conséquent en certaines occasions juge et partie, il est difficile de ne pas douter de leur neutralité.
Pour vous donner une idée, certains acheteurs de toiles ayant un doute quant à l’identité de l’auteur se sont vus refuser le fameux sésame par ledit Institut. Or l’œuvre une fois revendue s’est retrouvée labellisée du sceau de l’authenticité au profit du nouvel acquéreur et oh surprise exposée au Musée Marmottan ; étant donné le montant du prix de vente d’une œuvre de Monet qui se chiffre en plusieurs dizaines de millions d’euros, le préjudice est de taille. Autre exemple : un anglais détenteur d’une œuvre achetée l’équivalent de 8000€ et examinée scientifiquement sous toutes les coutures (rayons X, analyse chimique des pigments et de la signature etc.) ne peut malgré tout se prétendre propriétaire d’un « vrai » Monet dans la mesure où l’œuvre n’est ni répertoriée ni authentifiée par les soins de l’organe tout-puissant.

S’il n’y avait que ça : le hic est que l’affaire en question ferait passer l’affaire Bettencourt pour un aimable vol à la roulotte. La liste est longue : héritière évincée par les fils du fondateur de l’institut sur la base de documents falsifiés faisant apparaître une soi-disant dette fiscale de 5 Millions d’euros, tableaux disparus lors de diverses successions dont Daniel Wildenstein était l’exécuteur testamentaire, évasion fiscale par l’intermédiaire de montages financiers et de trusts faisant transiter l’argent dans des paradis fiscaux, abus de confiance etc. Si la présomption d’innocence m’oblige à ne pas enterrer les accusés, le documentaire remarquable de Magali Serres qui est le fruit de trois ans d’investigations a pris le soin de commencer à creuser délicatement le trou au tractopelle, d’autant plus que Guy Wildenstein a décliné l’invitation lors du débat qui suivait...pas vraiment le meilleur moyen de se défendre.
Tant qu’il existera des gens dans n’importe quel milieu qui se pareront de leur costard sur mesure pour justifier une intégrité de façade, comptez vos doigts après leur avoir serré la main...