Stoul/Boogie Woogie Sister n°3 (détail) - Alesko/Octotrap (détail)

mercredi 20 avril 2011

Zoom sur Hubert Hamot

Puisque vous avez été sages, un peu trop même, voici en prélude à l'expo NYC 2.0, la suite de l'entretien qu'Hubert aka Numartis nous a accordé.

Tu présentes le « Pop Art Digital » comme tu l’appelles comme étant construit sur quatre piliers que sont l’inspiration, l’esthétique, la construction et la forme, donnes-tu plus d’importance à l’un d’eux ?

Ce sont les différents étages d'une fusée. L'un ne va pas sans l'autre, mais c'est le dernier qui est le plus visible, il explique l'ensemble du travail.

La culture américaine est-elle trop envahissante selon toi, lui accorde-t-on trop de place, d’importance ?

Elle a pris logiquement, après la seconde guerre mondiale, la place de la puissance mondiale qu'elle est devenue alors. La culture est une force économique. La France faisait de même quand elle était « forte ». Sa richesse est grande, car les influences sont nombreuses (Europe, Asie, Afrique).
Les américains ont un savoir faire lié au faire savoir que nous envions. L'importance prise est parfois ridicule (Stallone décoré par le ministre de la culture ! Koons à Versailles), mais qui a plus de créativité et d'audace (et il ne s'agit pas que de budget) que Tarantino ou Tim Burton en France ?

Comment vois-tu le Pop Art Digital dans dix ans, t’y intéresseras-tu encore ?

Je ne sais pas. Peut être plus épuré, sorti de New-York. Possible aussi qu'il se transforme en introspection. (portrait par les pensées, le savoir, les sentiments.). Il sera aussi influencé par l'environnement technique (smartphones, moyens d'impressions etc.).

A très vite pour de nouvelles aventures


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